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José Mujica


José Mujica, un président exemplaire

Non il n’y a pas que des “pourris” dans la politique, et comme dans tous les domaines, il y a toujours des exceptions qui confirment la règle. Mais José Mujica est un très mauvais exemple qui ne fait guère  honneur à nos profiteurs éhontés il faut donc qu’un tel saint homme soit ignoré et éradiqué de tous les médias. Si Jésus revenait…… il serait classé “terroriste”.

José Mujica , président Uruguayen, reverse 90% de son salaire de 9.300 euros à une organisation d’aide au logement. Son engagement va encore beaucoup plus loin : lors de la vague de froid qu’a subi le pays en juin, il a immédiatement inscrit la résidence présidentielle sur la liste des refuges pour les sans abris. José Mujica vit avec 680 € par mois, le salaire moyen de son pays.

Quand un président désire un réel changement,
IL MONTRE D’ABORD L’EXEMPLE

Il déclare : “On m’appelle “le président le plus pauvre, mais je ne me sens pas pauvre. Les pauvres sont ceux qui ne travaillent que pour essayer  de garder un train de vie dispendieux, et en veulent toujours plus. C’est une question de liberté. Si vous n’avez pas beaucoup de biens, alors vous n’avez pas besoin de travailler toute votre vie comme un esclave pour les garder,  et donc vous avez plus de temps pour vous-même”.
Le seul “luxe” du président est une Coccinelle bleue, achetée en 1987. Il continue de vivre sur sa ferme et refuse d’aménager au Palais Présidentiel.  Agriculteur de métier et membre de la guérilla pendant les années de la dictature militaire, il a reçu six balles dans le corps et a passé 14 années en prison dans des conditions difficiles (isolement et torture) avant d’être libéré en 1985,  quand l’Uruguay est devenu une démocratie. Il est devenu député en 1995, puis sénateur, Ministre de l’agriculture et Président en 2010.

L’Uruguay fut l’un des premiers pays du monde à abolir la peine de mort, en 1907. Six ans plus tard, il autorisait les femmes à réclamer le divorce. Déjà en 1877 le pays avait décrété l’école publique, gratuite et quasi laïque, bien avant Jules Ferry. L’Uruguay est le pays le moins corrompu du continent sud-américain, et un des plus heureux.

Critiquant “l’hypocrisie” des sociétés modernes et des dirigeants mondiaux, José Mujica a lancé en juin un vaste débat, qui a dépassé les frontières de ce petit pays de 3,3 millions d’habitants,  sur la production et la vente de cannabis sous contrôle de l’État, afin de lutter contre le trafic et la toxicomanie. Projet très controversé même dans son pays. (Evidemment, c’est la mort des mafias d’état).

Enfin il a dépénalisé l’avortement sous certaines conditions et depuis octobre 2012 il est légalisé, même si Mujica reconnaît des blocages “philosophiques, religieux, intimes”, jusque dans les rangs de son parti. “Cette question devrait être résolue par un vote direct de toutes les femmes d’Uruguay. Et que nous, les hommes, nous nous taisions!”, s’emporte-t-il.

On parle toujours beaucoup de tous ces présidents soi disant indignes du globe, pourquoi le silence total sur des présidents formidables ?