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Fièvre puerpérale


L’exemple de la fièvre puerpérale

Comment la médecine, par son arrogance,
a généré en 2 siècles des millions de morts ?

L’un des chapitres les plus affreux, les plus tragiques de l’histoire de la médecine et qui aurait pu être facilement évité, est celui de la fièvre puerpérale. C’est le nom donné à une infection grave qui a affecté de nombreuses mamans peu de temps après l’accouchement. Des douleurs intenses, des abcès pelviens, des septicémies, de fortes fièvres et des morts atroces ont été provoqués par une infection ascendante causée par les mains contaminées des médecins, ainsi que par des instruments non stérilisés. Les bactéries les plus fréquemment isolées étaient les streptocoques hémolytiques bêta, Lancefield Groupe A.

Dans les pays comme les Etats-Unis, l’Europe, la Nouvelle Zélande et la Suède où le métier de sage-femme avait été abandonné et repris par les nouveaux accoucheurs, (connus sous le nom d’obstétriciens) – souvent des étudiants en médecine, la fièvre puerpérale en a été la conséquence…. Le métier d’accoucheur était une pratique incertaine mais de plus en plus à la mode et très lucrative pour les médecins. Les chirurgiens se sont taillés une place importante dans ce domaine parce qu’elle était perçue comme une extension naturelle de leurs activités professionnelles. De fait, les accoucheuses faisaient appel à eux dans des cas difficiles quand il fallait extraire un fœtus mort pour pouvoir sauver la vie de la mère.

Puis, au cours du 18ème siècle, les chirurgiens ont trouvé les moyens d’étendre leurs pratiques dans le domaine de l’accouchement habituel. Le métier d’accoucheur a ainsi pu être perçu comme une occasion de faire carrière et de gagner de l’argent. De leur côté, les accoucheuses, bien que reconnues par la société pour leur position respectable comme aussi pour leur expérience, virent peu à peu leur statut se restreindre.

C’est à cette époque que l’hécatombe de la fièvre puerpérale commença. Le document le plus élaboré et le plus complet sur le problème est de la plume même du Dr Ignaz Semmelweis : « Etiologie, concept et prophylaxie de la fièvre puerpérale ». Après avoir observé que les mères qui étaient soignées par des médecins présentaient des taux de décès trois fois supérieurs à celles qui étaient soignées par des sages-femmes et que celles qui n’étaient pas examinées du tout vivaient normalement, il commença à soupçonner un agent contagieux. Les médecins de cette époque touchaient des cadavres infectés au cours de dissections, puis se rendaient à la maternité où ils examinaient des femmes et procédaient à des accouchements sans se laver les mains.

Pendant longtemps le Dr Oliver Wendell Holmes des Etats-Unis et le Dr Ignaz Semmelweis d’Autriche, étant témoins de beaucoup de souffrances, ont été les principaux défenseurs des femmes. Tous deux se sont efforcés de faire comprendre aux médecins-accoucheurs qu’ils devaient se laver les mains et s’inspirer davantage de la pratique des accoucheuses traditionnelles. Tous deux ont été ignorés et même professionnellement attaqués pour leurs opinions. Après des années d’angoisse parce qu’ils voyaient quantités de femmes mourir stupidement, c’est par dégoût qu’ils ont quitté la médecine.

Le Dr Holmes est devenu écrivain. En 1865, on a trompé et piégé le Dr Semmelweis pour le faire rentrer dans un asile d’aliénés. Quand il a essayé de s’échapper, il a été gravement battu par des gardes. Une plaie gangréneuse à la main, probablement causée par son passage à tabac, l’a conduit à une mort prématurée deux semaines plus tard.

La raison pour laquelle il est important de ne jamais oublier l’histoire de la fièvre puerpérale, c’est que les décès massifs de ces mères ont eu de graves impacts sur les époux, les nourrissons survivants, les enfants plus âgés, les familles, et toute la société… ainsi que sur les statistiques de l’espérance de vie. A noter que l’on n’évoque que très rarement le sujet peu glorieux de la « fièvre puerpérale ». L’épidémie des décès de femmes et de bébés est consignée dans des documents à partir de 1746, où plus de 50% des mères ayant accouché sont mortes dans l’un ou l’autre hôpital parisien..

Le Dr Semmelweis n’a pas cessé de suggérer aux médecins de son hôpital d’utiliser une solution chlorée pour se laver les mains avant de toucher les femmes. Or, dès que les médecins et les étudiants en médecine eurent accepté de suivre les recommandations du Dr Semmelweis, le taux de mortalité qui atteignait 32% tomba brusquement à zéro. En utilisant une technique antiseptique similaire, le Dr Breisky de Prague a rapporté qu’en 1882, il a accouché 1.100 femmes sans qu’il y ait le moindre décès.

Le Dr Semmelweis a occupé plusieurs postes successifs, et partout où sa méthode d’hygiène était suivie, le taux de mortalité des mères chutait. Mais la plupart de ses contemporains ont voulu ignorer ces scandaleux et ridicules « non-sens » ! Les médecins se sentaient insultés à l’idée que leurs mains étaient sales et nombreux sont ceux qui, poussés par l’arrogance, ont voulu continuer à ignorer ces faits, ces preuves qu’ils étaient eux-mêmes la cause des souffrances et des décès de mamans, et ce, jusque dans les années 1940 où les antibiotiques sont arrivés sur le marché.
Après la mise au point des antibiotiques, les cas de fièvre puerpérale ont considérablement chuté, mais les dossiers de Semmelweis et de Breisky ont pu démontrer que les médecins auraient pu empêcher presque tous les décès par fièvre puerpérale qui s’étaient produits depuis les années 1700 s’ils avaient accepté de se laver les mains, de désinfecter leurs instruments et d’arrêter d’avoir recours inutilement à des techniques invasives d’accouchement.

Le résultat final de la fièvre puerpérale se compte en millions d’enfants orphelins de mère, souvent destinés à mourir, ou à être mal-nourris et malades. Souvent ces enfants étaient obligés de travailler dans des mines, des usines ou des ateliers clandestins. La fièvre puerpérale n’a fait qu’attiser un feu qui, sur le plan social, a fait des dégâts incommensurables. Si ces nourrissons avaient pu avoir une mère pour les allaiter, les aimer, la maladie et la misère des années 1700 à 1900 auraient été beaucoup moins importantes.

A noter que les partisans des vaccins ne mentionnent jamais cette tragédie dans leur histoire des maladies infectieuses. En lieu et place, les vaccins sont louangés comme représentant un énorme cadeau pour l’humanité, alors qu’en fait, si les médecins s’étaient donné la peine de simplement se laver les mains, ils auraient pu empêcher des millions de décès.

Hélas, après plus de trois siècles, rien n’a changé dans la stupide obstination de la médecine à nier ses erreurs et son fanatisme orgueilleux à ne pas se remettre en question, même suite à des centaines de milliers, voire des millions de victimes. En outre, l’on ne parle plus guère du CALOMEL (chlorure mercureux) qui en tant que purgatif et diurétique a envoyé sur plus d’un siècle  des milliers de malades « ad patres » par intoxication fatale au mercure, cela sans que les médecins ne se posent de questions. Il y a pourtant eu, rapportée par le Dr William H. Hammond, la célèbre « Rébellion du Calomel » pendant la guerre de Sécession.

Depuis, la liste des médicaments de la mort lente est devenue longue, sans qu’il soit question de les remettre en cause. En dépit des scandales récurrents, la plupart du temps, ces poisons ne sont même pas supprimés du marché sous prétexte qu’ils sont « mis sous surveillance » et beaucoup de médecins continuent à les prescrire en toute irresponsabilité. Un exemple majeur : les STATINES dont les effets n’ont jamais été démontrés et qui rongent l’organisme à petit feu ; elles sont toujours prescrites (inutilement) contre le cholestérol à plus de 4 millions de personnes en France. Non, rien n’a changé ! Et que dire des vaccins sans cesse dénoncés inefficaces et dangereux par des sommités scientifiques (indépendantes !), qui ont abimé et même tué tant de monde, preuves en main, depuis plus d’un siècle ? Malheur à qui le dénonce ! (vous êtes alors une secte). Non rien n’a changé !

Ceci a amené un ami  médecin à dire : « Le doctorat en médecine est un permis de tuer légalement ».

Source : Extrait de l’ouvrage: « Dissolving Illusions » du Dr Suzanne Humphries, néphrologue

Citations :
Presque toutes les découvertes et presque chaque avancée ont été accueillies par une telle opposition furieuse de la part de la « fraternité médicale » que l’on se demande vraiment comment la médecine a jamais pu progresser.
 
Des années, des décades et parfois des siècles se sont écoulés entre les découvertes et leur approbation. Cela a coûté la vie à des millions d’êtres humains. Les pionniers de la médecine ont été poursuivis, emprisonnés, exécutés ou rendus fous à cause de leur découverte. Leurs noms sont maintenant connus de tous ; ce sont des noms de héros. »

S.J. Haught